Qu'était au juste François Augiéras (1925-1971) : un médium, un déséquilibré, un précurseur génial ou un anticonformiste suspect ? Individu tout aussi flamboyant qu'inclassable, il mena du même souffle sa démarche créatrice et son aventure spirituelle.
Écrivain, peintre, mystique sensuel et nomade, il mourut des suites d'un infarctus à seulement quarante-six ans. « On ne fréquente pas impunément les étoiles », observe à son propos le romancier et biographe Jean Chalon, son admirateur et son ayant droit, qui ne lésine pas sur les superlatifs : Augiéras n'aurait écrit, selon lui, que des chefs-d'œuvre.
Chefs-d'œuvre ou pas, les textes de François Augiéras ne sauraient laisser de glace le lecteur le plus endurci. Peut-être pas au point de faire passer le marquis de Sade pour un enfant de chœur, mais n'empêche, par les sujets qu'il affectionne, Augiéras montre qu'il n'a jamais . . .
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