La contribution la plus évidente d'Alexandre Vialatte (1901-1971) à l'histoire littéraire consiste à avoir traduit et fait découvrir Franz Kafka au public français. Pourtant, l'homme de lettres auvergnat a laissé une œuvre monumentale – une dizaine de romans, trois recueils de nouvelles et plusieurs centaines de chroniques –, dont l'originalité, la fantaisie et la qualité d'écriture justifient le rapprochement avec des auteurs de la trempe d'E.T.A. Hoffmann, Jules Laforgue et Pierre Mac Orlan.
Depuis une trentaine d'années, des textes jusque-là inédits ou disséminés de Vialatte font périodiquement leur apparition en librairie, pour le plus grand bonheur des adeptes de cet auteur atypique, reconnaissable à sa clausule favorite : « Et c'est ainsi qu'Allah est grand ».
Un maître de l'abracadabrantesque
S'il reste relativement select, le cercle des admirateurs d'Alexandre Vialatte réunit en revanche des lecteurs transportés de plaisir. On peut penser à Amélie . . .
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