Journaliste et écrivain de droite durant les années 1930 et 1940 en France, Robert Brasillach a laissé une œuvre entièrement obscurcie par ses prises de position politiques, qui en ont fait un nom tabou de l'histoire littéraire.
Frappé d'ostracisme au lendemain de la Libération, Robert Brasillach figure, aux côtés notamment de Louis-Ferdinand Céline, Pierre Drieu La Rochelle, Jean Giono, Marcel Jouhandeau, Henry de Montherlant, sur la « liste noire » de 1944, liste dressée par le Comité national des écrivains de la Résistance. Tandis que Céline s'exile au Danemark et que Drieu se suicide, Brasillach choisit sciemment de se livrer, ce qui à ses yeux signifie assumer ses positions idéologiques jusqu'au bout, quitte à le payer de sa vie. Une pétition militant pour sa libération, signée par une cinquantaine d'écrivains (au nombre desquels Paul Valéry, Albert Camus, Marcel Aymé, Paul Claudel, Jean Anouilh, Jean Cocteau), l'intervention désesp . . .
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