Né à Paris le 3 mars 1904, Henri Calet s'est éteint à Vence le 14 juillet 1956. Il quittait la scène littéraire comme il l'avait occupée, sans fanfare ; habité peut-être par le souvenir des parades militaires de son enfance, qui imprègne ses pages d'un parfum Belle Époque.
Romancier parfois caustique, chroniqueur doux-amer du Paris d'après-(deuxième) guerre, l'écrivain « vadrouille autour de son passé » en quête d'une identité dont l'œuvre pourrait offrir la clé.
« Je me sais condamné à peiner incessamment sur un auto-portrait qui ne sera jamais achevé. » Lorsqu'il fait cette déclaration à Cerisy en juillet 1953, lors d'une Décade consacrée au roman, Henri Calet ignore que l'essentiel de son œuvre est derrière lui. Une œuvre restée confidentielle malgré des débuts prometteurs aux éditions Gallimard, sous la protection bienveillante de Jean Paulhan. La belle lurette (1935), premier roman . . .
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