C’est décembre, un ciel lumineux brille sur Moncton. Je viens de passer les derniers jours à me laisser imprégner par l’œuvre de celui avec qui je m’entretiendrai durant la matinée. Comme moi, Christian Roy vit dans la capitale culturelle acadienne. Il fréquente des lieux que je fréquente et connaît des gens que je connais. C’est difficile à croire, mais nous ne nous sommes jamais rencontrés.
Dans un café de la rue Saint-Georges, c’est un homme à l’œil rieur et au regard franc que je découvre, un amoureux des mots, un amateur de musique, un traducteur, un gars posé et sympathique. Quelqu’un qui fait du stand-up à ses heures, quelqu’un qui a déjà pensé en avoir terminé avec la poésie, mais qui sourit sereinement aujourd’hui à l’idée que L’étoffe des braises, son septième recueil, paraisse dans le courant de l’hiver.
Bref panorama d . . .
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