si je me présentais
tu ne me croirais pas
La scoliose des pommiers, p. 13.
Valérie Forgues : Ton dernier livre, La scoliose des pommiers1, commence sur ces vers : une promesse d’étonnement annoncé. Nous nous sommes croisés autour de la littérature, avec le poème « C’est trop facile de tenir ses promesses », finaliste au prix Geneviève-Amyot en 2017, puis j’ai découvert ta maison d’édition, Fond’tonne. Pourrais-tu faire les présentations, me parler de la manière dont la poésie est entrée dans ta vie ?
Anthony Lacroix : Je suis heureux d’avoir ce moment pour te parler et échanger sur la littérature. Je crois que nous avons une façon similaire d’aborder ce qui dépasse des livres. La poésie est arrivée tard dans ma vie. Mon premier contact fut au primaire, avec Nelligan : aucune épiphanie. Cependant, l . . .
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