Lors d’un périple à pied au Nouveau-Mexique, Agnès André découvre Ellen Meloy, cette autrice de l’Utah qui sait exprimer avec tant de sensibilité son amour du désert américain. C’est un coup de cœur : il faut qu’elle la traduise. Après la parution de C’est d’ici que nous observons d’autres villes croître à en perdre la raison, Nuit blanche rencontre la traductrice.
François Lavallée : Qu’est-ce qui vous a amenée à traduire Ellen Meloy ?
Agnès André : Comme toutes les œuvres que j’ai entrepris de traduire jusqu’à aujourd’hui, il s’agit d’abord d’un coup de cœur pour une écriture, une manière d’être au monde qui trouve des échos en moi. Je dirais aussi qu’il y a quelque chose de « physique » qui doit se passer. Ellen Meloy, je ne l’ai pas découverte en cherchant sur Internet . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion