Il fait partie, dit-il, de ceux qui chuchotent. Mais les nouvelles, les romans et la poésie de Donald Alarie, murmurés depuis plus de trente ans, pavent les sentiers de nos vies quotidiennes comme de petits cailloux qu'on repère tout à coup et qu'on garde à portée de main, tel un talisman, pour le reste de la route tant on s'y retrouve entre les lignes.
Lauréat, entre autres, du Grand Prix du Conseil des arts et des lettres du Québec dans Lanaudière en 2006, Donald Alarie écrit sotto voce une œuvre où se côtoient, au jour le jour, la part sombre et la part lumineuse de personnages qui ressemblent à la voisine d'en face ou à l'inconnu croisé dans un café ou ailleurs.
Nuit blanche : On parle souvent de Donald Alarie comme d'un écrivain intimiste. Êtes-vous d'accord avec ce qualificatif ?
Donald Alarie : Je regarde . . .
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