Voyages extérieur et intérieur se confondent dans cette œuvre poétique amorcée en 1980. Une absence qui brille, aurait-on envie de dire à propos de son auteur.
Bien qu'il soit né à Montréal, j'ai une fâcheuse tendance à percevoir le poète Joël Pourbaix comme un étranger, comme un anachorète égaré entre Moyen Âge et postmodernité. Ni tout à fait moine, ni entièrement beatnik, il demeure l'aventurier fragile de la conscience pour qui le paysage est une manifestation singulière de l'invisible, et pour qui le voyage est rien de moins qu'une métaphore de l'esprit humain. Voyages d'un ermite et autres révoltes est non seulement le titre d'un de ses meilleurs livres, mais il s'agit d'une formule synthèse d'une écriture aux contradictions fertiles, dont la plus récente manifestation, Les morts de l'infini, creuse patiemment le même . . .
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