« Enfant, j'étais fasciné d'entendre parler les gens, les propos rapides qui s'échangeaient, à peine devinés, les voix. » La fascination pour la parole, donnée première sans laquelle il ne peut y avoir de création littéraire, n'a cessé d'habiter André Ricard dès le moment où il s'est engagé dans cette voie.
D'abord les mots comme sons, dans leur agencement, leur rythme, leur timbre, leurs harmoniques, les registres auxquels ils appartiennent. Depuis la première pièce jouée, Alcide Ier, jusqu'aux . . .
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