Certains se souviennent de ses interventions à la télévision dans les années 70. Parmi les autres commentateurs sportifs, il détonnait : il faisait figure d'intellectuel.
Son discours était clair et précis ; la charge courageuse et impitoyable. Puis un jour, l'athlète moraliste devint romancier. Et avec un tel individu, il fallait bien s'y attendre : les histoires qu'il nous raconte ne se déroulent pas dans les décors rassurants auxquels nous avaient habitués les romanciers d'ici.
Nuit blanche : Pour bien des lecteurs vous êtes l'auteur de deux œuvres différentes : l'une d'essayiste et l'autre de romancier. Personnellement je ne fais pas une telle distinction, tous vos livres me semblent habités par le même idéalisme...
Paul Ohl : C'est vrai, je suis un idéaliste, et je mourrai idéaliste. Cette attitude me permet de rester très pr . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion