Nuit blanche : Vincent Engel, à part écrire, que faites-vous ? De l'enseignement ?
Vincent Engel : J'enseigne à l'Université de Louvain la littérature française contemporaine. Chez nous, les matières sont fort compartimentées. Il y a la littérature française et la littérature belge de langue française. Et chez nous il faut dire, sans m'appesantir, que le discours de la littérature est un enjeu politique et je pense que c'est un peu la même chose au Québec. On a toujours balancé entre littérature française de Belgique et littérature belge de langue française et l'idéologie dominante consiste à parler de littérature belge de langue française. Mais beaucoup d'auteurs ne se reconnaissent pas ou ne se reconnaissaient plus dans cette manière de voir les choses. Par le passé, par exemple, des gens comme . . .
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