Avant la biographie de Mitterrand, il y eut Jacques Rivière et la NRF que suivit de près Montaigne à cheval.
Jean Lacouture a rarement tracé le portrait de moins illustre que lui. Après de Gaulle, Mauriac, Malraux, Nasser, Mendès France, Blum, Hô Chi Minh, après les Jésuites, voilà qu'il consacrait en 1994 un livre à Jacques Rivière, celui que la mémoire culturelle a retenu souvent comme « le beau-frère de l'auteur du Grand Meaulnes ».
Nuit blanche : vous parlez dans votre livre des erreurs de jeunesse de Jacques Rivière. Vivait-il à une époque où il était plus facile de se les faire pardonner ?
Jean Lacouture : Nous vivons encore dans une ère de pardon. Quand on a beaucoup de talent, on se fait tout pardonner. Dans la littérature française, j'allais dire . . .
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