À tout réussir du premier coup ou presque, Didier van Cauwelaert ne va-t-il pas bientôt manquer de défis ? Que pourra-t-il bien viser, et évidemment obtenir, après le Goncourt ?
La question, bête à souhait, vient quand même à l'esprit dès le premier regard sur le curriculum ou sur la photographie de l'auteur. Tout, en effet, sourit à ce monsieur. S'il touche au roman, les prix pleuvent. S'il tâte du théâtre, les planches, d'emblée, brûlent sous les pieds de ses interprètes. Comme si les difficultés ne pouvaient entamer une telle sérénité. Car Didier van Cauwelaert traverse l'existence en manifestant et en propageant à la ronde un humour qui ressemble agréablement au plaisir de vivre.
« Le sérieux affadit tout. Il fait de la mauvaise littérature. Je me vois plutôt dans la veine de Marcel Aymé ou d'Émile Ajar. »
Ces références sont éclairantes, car l . . .
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