En plus de satisfaire aux exigences de son titre1, la réédition du bouquin de Robin Philpot reprend et complète un certain nombre d’analyses situées à la périphérie immédiate du débat.
L’auteur, en effet, ne se borne pas à consolider les observations recueillies une décennie après le second référendum québécois, il les féconde en projetant sur elles des données soit apparemment détachées du thème, soit surgies plusieurs années après. Sur les deux fronts, le gain est appréciable.
Que le référendum de 1995 ait été volé, seuls refusent de le confesser ceux qui ont participé à l’opération ou qui font reposer leur dénégation sur le caractère sacré de leur thèse. À ceux-là, il suffit de dire « nous étions en guerre » pour que . . .
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