On sait presque tout de la carrière d'Isaac Asimov. Parce que, partout autour du monde, ses admirateurs se sont intéressés autant à l'homme qu'à l'œuvre. Parce qu'Asimov a constamment veillé à ce que nul ne doute de son génie.
Parce qu'Asimov s'immisce lourdement dans le moindre de ses textes pour nous rappeler ses exploits ; là où Hitchcock se satisfait d'apparaître le temps d'un clin d'œil dans la majorité de ses films, Asimov insiste pour vanter sa personne. Parce que sa phénoménale production littéraire renseigne et éduque. Parce que plusieurs des thèmes qui lui sont chers – les lois de la robotique et la psychohistoire – projettent à l'avant-scène certaines des plus fondamentales questions que puisse aborder l'humain moderne. Mort depuis vingt ans, Isaac Asimov (1920-1992) occupe toujours le présent, peut-être aussi le futur.
L'homme et l'auteur
Les paradoxes foisonnent chez Asimov. Cet auteur dont . . .
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