Isaac Asimov était l’homme des superlatifs. Quand on publie plus de 450 livres dans sa vie, on a un rapport à l’excès assez singulier. Disons que l’excès faisait partie de lui.
Et l’écrivain n’hésitait pas à user de formules hyperboliques pour parler de lui-même et de son génie. Avec humour souvent, parce qu’il connaissait l’auto-ironie. Là encore, Asimov avait intégré la démesure au personnage qu’il avait construit au fil des années. Il existe pourtant un domaine où il excellait et impressionnait justement parce qu’il ne dépassait pas la mesure. Ne serait-ce que pour cet exercice devant lequel je suis admiratif, Isaac Asimov mériterait d’être membre associé de l’Oulipo. Parce qu’il savait jouer admirablement avec les contraintes. Je ne veux pas m’attarder ici à son travail d’écrivain, à ses publications, à la réception de son œuvre, à son travail . . .
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