« AS-TU DÉJÀ LU ASIMOV ? »
Combien de fois, pendant mon enfance, ai-je entendu mon grand-père formuler cette question ? À combien de reprises ai-je eu droit à « Asimov dit ceci… », « Asimov dit cela… » ? Si souvent que j’en suis venue à considérer l’auteur de science-fiction comme le petit frère que les parents obligent leur aîné à traîner avec lui quand il sort avec ses amis ou comme le premier de classe qui, parce qu’il a réponse à tout, devient le favori de l’enseignant et la cible des piques de ses collègues. Avant même de lire ses oeuvres, entendre le seul nom d’Asimov suffisait à m’agacer, alors que chez mon grand-père, un plombier autodidacte tout aussi intéressé par la physique que par l’art de manier un marteau, il éveillait une passion admirative. En effet, pour mon aïeul, Isaac Asimov incarnait la quintessence de l’écrivain capable d’expliquer la science à travers des romans . . .
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