L’essayiste est professeure agrégée au Département de langues romanes de l’Université Saint-Thomas de Frédéricton. Son ouvrage1 s’emploie à éclairer la dimension passionnelle de l’autobiographie de Gabrielle Roy, La détresse et l’enchantement, principale pièce du corpus, au moyen de la méthode de lecture critique issue de la sémiotique des passions inaugurée par Algirdas J. Greimas.
Par sa grille d’analyse, son propos d’initié, son lexique spécialisé et sa bibliographie imposante, cet essai de facture savante s’adresse à un lectorat restreint. Dès l’avant-propos, l’universitaire dit destiner son ouvrage « aux exégètes de l’œuvre de Gabrielle Roy désireux de se lancer dans une archéologie du sujet autobiographique, [autant] qu’aux chercheurs et théoriciens du discours littéraire qu’intéresse une méthodologie sémiotique . . .
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