Dans son livre Xavier Villaurrutia en persona y en obra, Octavio Paz affirme que la poésie de Xavier Villaurrutia ne peut être définie ni par l'unité de l'essence ni par la substance plurielle, mais plutôt par la dualité.
Pour Paz, on n'observe pas dans les poèmes de Villaurrutia de transmutation, mais une circulation entre opposés, comme entre des états frontaliers. Le concept d'entre-deux, comme chez Giorgio de Chirico, nous dit le poète, est celui qui définit le mieux la tentative villaurrutienne : « [...] cette zone vertigineuse et provisoire qui s'ouvre entre deux réalités, cet entre-deux qui constitue le pont suspendu sur le vide du langage, au bord du précipice, sur la rive sablonneuse et stérile ». Ainsi, pour Paz, Villaurrutia ne fusionne ni n'unifie les opposés, il pose plutôt son monde, comme le créateur de Hebdomeros
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