Comment présenter Edward Stachura, poète romancier polonais dont le journal pathétique est à ce jour l'unique texte traduit en français ?
Dans la préface à Me résigner au monde (Solin, 1991 ; traduction de Laurence Dyèvre), Christophe Rutkowski fait œuvre de référence. Il esquisse d'un trait net le profil trouble d'Edward Stachura. La vie de l'écrivain s'essouffle en une errance émouvante qui le poussera aux limites de la littérature. Tourmenté par des voix mystérieuses, il connaîtra l'abîmede la folie. Edward Stachura se pend dans son appartement de Varsovie le 14 juillet 1979.
Ce marginal des lettres polonaises, pourtant apprécié par les critiques dès la parution de ses premières œuvres en 1962 (nouvelles et poésie), naît en France en 1937. Sa famille s'établit à Pont-de-Chéruy, dans l'Isère jusqu'au retour en Pologne en 1948. Edward Stachura . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion