Dulcinée des premiers jours, je suis à toi de nouveau ! Chacun connaît sans doute cet état d'esprit qu'on éprouve au réveil, quand, dans son sommeil, on a rêvé de la jeunesse. Vous vous frottez les yeux, bouleversé jusqu'aux fond des entrailles, révolutionné de haut en bas, vous vous souvenez de votre toute première dulcinée et la nostalgie d'on ne sait quoi vous déchire en lambeaux. Quelque chose vous pousse, et pourtant vous ne bougez pas de votre place, la vie répand en vous son flot tempétueux, bat contre vos rivages, et vos rivages perçoivent avec quelle force vous vous dressez, baigné de sueur, face à votre destin, face à votre vie jetée en pâture aux chiens. C'est justement sous le signe d'une constellation érotico-sensuelle de ce genre, sombre et lugubre, que je me suis éveillé mardi, à cinq heures du matin. Par un de ces phénomènes de résurgence qui devraient être . . .
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