L'histoire occidentale, en Amérique comme ailleurs, est marquée par l'exclusion. Appartenir à une société occidentale (ou occidentalisée ?), c'est subir ou infliger d'innombrables discriminations. Tout ce qui déroge de la norme est rejeté du modèle social. À force de discrimination, de sectarisme et d'exclusion, cette société forme des êtres « de gauche » qui se retrouvent en marge : femmes, Noirs, autochtones, enfants, vieillards, nordestins, Juifs, banlieusards, homosexuels, Orientaux, la liste de ceux qui gravitent autour du noyau omnipotent est interminable. Aussi, plus quelqu'un est près du modèle idéal – par ressemblance ou par assimilation –, meilleur sera son destin.
Une autre lumière se répand toutefois à l'horizon de ce modèle occidental et accidenté. Des voix arrivent des marges, des voix qui minent les fondations de moins en moins inébranlables du discours dominant. En ce sens, la littérature se rapproche davantage du réel que l'Histoire elle-même.
Au Brésil, les études . . .
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