Comme on le constate souvent lorsqu'on étudie la littérature d'une région, la poésie costaricienne possède, à la fois, une identité sans équivalent et un héritage qu'elle partage avec les autres manifestations littéraires.
Elle appartient à la tradition séculaire de la littérature écrite en langue espagnole ; elle fait partie d'un univers culturel unique, celui de la littérature hispano-américaine ; elle est enfin la représentation – mythique, formelle ou idéologique – d'une communauté : la petite république de l'Amérique centrale, réputée pour sa tradition de droit civil, lors même qu'elle est assujettie aux avatars des velléités géopolitiques de la région, et de l'hémisphère. L'idée même de « poésie costaricienne » apparaît faible et confuse. Les poèmes ont difficilement une nationalité ; et, souvent, il y a plus d'homogénéité dans la tradition de la poésie écrite en espagnol . . .
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