Les valeurs que défend depuis toujours Roméo Bouchard sont de celles que bousculent les engouements présents. Si la fébrile évaluation moderne impose sa logique immédiate et quantitative, les régions ont, en effet, tout à craindre. Elles demandent pourtant bien peu. Avant tout, qu'on cesse de les piller. Puis, que les réformes, qui ont secoué l'administration municipale, rejoignent aussi les régions excentriques pour leur faciliter des regroupements sur mesure. Ce que les grands centres obtiennent en promettant des économies d'échelle, les régions devraient en bénéficier au nom de la nécessité pour une société d'occuper la totalité de son territoire et de laisser vivre différents modèles. Concrètement, cela veut dire permettre aux régions « d'avoir la parole et les pouvoirs nécessaires pour exercer une gestion intégrée de leur territoire respectif », favoriser « la mise en place d'un modèle d'économie régionale basé sur les ressources et les . . .
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