La mort est une loterie qui ne fait que des perdants. Un jour elle débarque, sans s’annoncer, et fauche ce qui vous est le plus cher.Le médecin Manuel Mendoza le constate avec plus d’acuité le matin où il trouve le corps avachi de sa femme, gisant au bas des escaliers de la maison familiale. Ne lui restent plus alors que les souvenirs, bien vifs ceux-là, qui ont ponctué trente ans de vie commune.Dans son quinzième roman, Alain Beaulieu porte un regard attendri sur le processus de deuil conjugal. Ses Visions de Manuel Mendoza retracent la remontée vers la sérénité du personnage éponyme, un être sensible et attachant, soudain confronté à la perte de son grand amour. Comme pour s’accrocher aux derniers signes de la présence de son épouse, Mendoza prend la tête des Éditions du Soupir qu’elle dirigeait avant sa mort. Jusqu’au jour où un manuscrit, chef-d’œuvre de surcro . . .
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