Après Passeport pour l'Iran, publié en 2006, Marie-Eve Martel récidive en 2007 avec un second récit de voyage, cette fois« au pays des purs » (signification du mot « Pakistan » en ourdou). Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette jeune auteure qui se dit « écrivaine de voyage » n'a pas peur de prendre des risques pour aller vérifier par elle-même si « l'image néfaste » que projettent les médias au sujet de certains pays ne gagnerait pas à être nuancée. Afin d'entrer en contact direct avec « l'Autre », elle n'hésite pas à s'aventurer en solitaire hors des sentiers battus (en terre tribale ou en région désertique ou peu fréquentée par les touristes, notamment à Umarkot), à voyager en autorickshaw, en camionnette-taxi ou dans des bus bondés de Pakistanais, à porter des vêtements (le shalwar kameez) qui lui permettent de se fondre plus facilement dans . . .
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