C’est un magnifique cadeau que les éditions Alto font au lectorat francophone en lui rendant accessible l’œuvre de Margaret Laurence (1926-1987), tenue au Canada anglais pour l’équivalent d’une Gabrielle Roy. Avant 2008, année où Alto a entamé la publication du Cycle de Manawaka – série de cinq romans qui forme le grand œuvre de la romancière manitobaine –, le lecteur francophone n’avait guère qu’une traduction de L’ange de pierre vieille d’une trentaine d’années (mais tout de même signée Claire Martin) et d’Une divine plaisanterie (Joëlle Losfeld, 2006) à se mettre sous la dent.
Une maison dans les nuages relate le séjour au Somaliland effectué par la romancière de 1950 à 1952 pour accompagner son mari ingénieur, chargé d’y superviser la construction de réservoirs d’eau . . .
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