On ne sait trop quoi penser du livre d’Olivette Otele quand on en a tourné la dernière page puisqu’il ne s’agit pas vraiment d’une histoire au sens où on l’entend habituellement, c’est-à-dire un récit chronologique qui retrace le parcours d’un individu, le destin d’une population ou le développement d’un courant de pensée.
Ici, plutôt que de brosser une histoire linéaire, l’essai d’Olivette Otele accumule des considérations et des digressions diverses (ethnologiques, sociales, culturelles, etc.) sur le thème de la présence des Noirs en Europe. Dans ce récit un peu sinueux, elle évoque ici et là la figure de quelques Noirs ou Métis célèbres (l’empereur Septime Sévère, saint Maurice, Alexandre de Médicis ou Pouchkine) et d’autres moins célèbres dans l’historiographie occidentale « blanche ». C’est la partie la plus intéressante du bouquin.
Fait étonnant, l’auteure consacre tout . . .
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