Sébastien La Rocque est le fils du défunt Gilbert La Rocque, écrivain aussi connu du milieu littéraire québécois des années 1970 pour avoir œuvré à titre d’éditeur chez Québec Amérique. Après avoir abandonné des études doctorales en lettres, La Rocque, le fils, s’est quant à lui recyclé dans l’ébénisterie. Ces deux centres d’intérêt sont d’ailleurs exploités dans Un parc pour les vivants, une réflexion sur le confort et le réconfort des objets, sur leur envahissante présence devenue, pour certains, d’une vitale nécessité : « [D]ans la poussière qui s’accumule sur les objets », écrit l’auteur, se cache « une vie secrète au sein de laquelle l’homme n’a plus de rôle ».
C’est donc à dessein si l’homme n’occupe pas le premier plan de ce roman morcelé qui suit les destins entrecroisés de plusieurs figurants. Tout se passe comme si . . .
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