Les derniers jours de Stefan Zweig, roman paru en 2010, traduit en plusieurs langues et adapté pour le théâtre, a fait la renommée de Laurent Seksik. Le cas Eduard Einstein (2013), puis Romain Gary s’en va-t-en guerre (2016), qui font également référence à un aspect peu connu de la vie privée d’hommes célèbres, ont aussi contribué à son succès.
Quant à son neuvième roman, Un fils obéissant, il revêt un caractère plus personnel, car Seksik le consacre à son propre père, Lucien, mort en 2016. Celui que l’on a qualifié de « maître de l’exofiction française » passe au « je » pour raconter sa relation presque symbiotique avec son père.
Le titre est à prendre au sens premier. En effet, Laurent est devenu médecin et écrivain pour satisfaire à la fois sa mère et son père. Jusqu’à cinquante . . .
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