Dans cet essai, le généticien et écologiste bien connu David Suzuki et l’avocat en droit de l’environnement David R. Boyd proposent aux lecteurs des façons de réduire leur empreinte écologique. Celle-ci représente « le volume des éléments de la planète qu’il faut mobiliser pour la production des ressources destinées à une personne pendant une année et pour la récupération de ses déchets ». En ce moment, l’empreinte écologique mesurée en hectares va de 1,1 pour un Africain à 9,6 pour un Étatsunien. Elle est en moyenne, pour toute l’humanité, de 2,2 hectares par personne.
Il est indispensable de réduire l’empreinte écologique individuelle, car la Terre ne dispose que d’une superficie productive de 1,8 hectare par personne. Donc, déjà, notre planète ne parvient pas à se régénérer suffisamment pour contrer les résultats de l’activité humaine et elle accumule un « déficit écologique ». Si on ajoute à cela le fait que la population humaine ne cesse de croître et que les habitants des pays les plus pauvres aspirent à de meilleures conditions de vie, on comprend l’urgence de changer les habitudes de consommation dans les pays industrialisés et riches.
Les trois domaines individuels ou familiaux qui présentent une plus forte incidence écologique sont l’habitation (chauffage, climatisation, éclairage, utilisation des appareils électroménagers, etc.), l’alimentation et le transport. Dans leur Guide vert, Suzuki et Boyd proposent des actions propres à réduire la consommation dans ces trois domaines. Leurs conseils visent non seulement à diminuer l’empreinte écologique mais également améliorer la santé des gens. Car c’est, au bout du compte, un mode de vie plus sain qu’ils préconisent.
Ce Guide vert sera utile à toute personne se demandant comment faire sa part pour diminuer l’impact humain sur l’environnement. Si petite soit-elle, cette part a son importance puisqu’elle est multipliée par celle de tous ceux et celles, de plus en plus nombreux, qui, comme les auteurs, prennent conscience que « nous nous trouvons à un point tournant de l’histoire de l’humanité » et qu’il « ne s’est jamais présenté [ ] une meilleure occasion de procéder à de profonds changements ».