Aller au contenu
Mode lecture zen

NUIT BLANCHE

Dans un texte qu’elle signe au début de l’ouvrage collectif, Suzanne Jacob montre le foisonnement de son écriture ainsi que la singularité et la richesse de sa pensée. Son refus de la linéarité et l’originalité de sa saisie du monde.

Vous êtes la personne la plus négative que je n’ai jamais rencontrée, lui a décoché la directrice d’un institut médical, à la suite d’un fait que Suzanne Jacob nomme « l’événement de ma mort récupérée ». Nous voilà, dans l’instant, témoins de l’univers de cette femme-orchestre – romancière, nouvelliste, poète, essayiste, scénariste, chroniqueuse, sans oublier l’artiste visuelle (esquissée par Valérie Mandia) et l’autrice-compositrice-interprète (par Jeanne Mathieu-Lessard), cette dernière reprenant la formule qu’utilisait Jean Royer, en 1987 : « [I]l y a deux Suzanne Jacob, celle qui chante et celle qui écrit ».

Dans l’introduction de

Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ?