Premier recueil de nouvelles d’un auteur, Nick Mulgrew, encore inconnu du lectorat francophone, qui offre un regard inédit sur l’Afrique du Sud et sur sa jeunesse, dans une langue, ici traduite par sept étudiant(e)s à la maîtrise en traduction et terminologie de l’Université Laval, qui se veut le reflet du choc des cultures à l’extrémité australe du continent africain.
La nouvelle qui ouvre le recueil, « Les tours d’Athlone », donne le ton et la couleur de l’univers dans lequel nous convie Nick Mulgrew. Une jeune femme, la narratrice, évoque le dynamitage prochain de deux immenses tours industrielles alors que son compagnon s’empresse de la reconduire à l’aéroport pour retourner assister à la démolition. Mais voilà que les deux tours s’effondrent plus tôt que prévu et que son compagnon, qui souhaitait ne rien manquer du spectacle, se retrouve devant un fait accompli. « Un paysage venait de changer à jamais, et tu n’avais rien vu », dit le narrateur. Voil . . .
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