Ce premier recueil aurait aussi bien pu s’intituler Riverbrooke, du nom de la localité fictive, « ville-bête », « ville-mirage », qui sert de dénominateur commun aux dix-sept nouvelles que propose l’auteure et chroniqueuse de Shawinigan.
De ce nombre, la moitié est inédite. Les autres ont paru dans des revues ou des fanzines littéraires comme Alibis, Solaris et Nyx, ou dans le mémoire de maîtrise en recherche-création que l’auteure a déposé à l’Université de Sherbrooke en 2016. Un peu comme les grands maîtres du récit bref – Poe, Maupassant ou Borges –, qu’elle a visiblement bien assimilés, l’auteure fait survenir des situations insolites ou incongrues dans la réalité la plus ordinaire. Ici, un tableau blanc répond aux questions que lui pose un homme qui tente de surmonter ses angoisses et ses peurs (« Le tableau »). Ailleurs, un livre introuvable réappara . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion