On le savait malade, très malade, mais la mort du grand écrivain suédois Henning Mankell en octobre dernier en a endeuillé plus d’un et je fais partie du nombre. Hasard ou pas, paraissait au même moment en version française le bouleversant Sable mouvant, que le romancier a écrit pendant ses traitements de chimiothérapie. Il avait reçu un diagnostic de cancer incurable en janvier 2014, il aura eu dix-huit mois de répit, assez de temps pour partager une dernière fois des souvenirs d’enfance et des moments-clés de sa vie d’adulte, assez de courage pour affronter l’angoisse de l’incertitude. « Tel est l’objet de ce livre. Ma vie. Ce qui a été, et ce qui est. […] Même si la guérison était impossible, je pouvais encore vivre longtemps. » Cette pensée l’aura tenu debout.
Le maître du polar est aussi l’auteur de plusieurs romans, ouvrages pour la jeunesse . . .
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