L’ouvrage d’Alexandre Stefanescu et Éric Bédard se concentre sur la personnalité de René Lévesque. Plus encore, il n’observe qu’une facette du personnage : sa parole et ses écrits. On y apprend, car cette activité de Lévesque demeure méconnue, qu’il a écrit des tonnes de chroniques (Journal de Montréal, Le Jour, etc.). S’y constate la libre relation de Lévesque avec l’actualité turbulente. Un rien stimule sa verve, mais tel enjeu majeur, religion ou même projet d’indépendance, n’attire pas sa plume. En ce sens, il s’associe au peuple plus qu’aux pontifes. Autre surprise, ce journaliste épris de liberté admirait chez les journalistes anglophones leur soutien à l’unité canadienne et souffrait de la neutralité de leurs collègues francophones… Au passage, l’ouvrage souligne que Lévesque bénéficia, dans son apprentissage des communications, d’immersions dans d’autres cultures (France, Angleterre, États-Unis…). Ce qui . . .
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