Dans cet ouvrage, David Dorais réfléchit aux limites de la critique littéraire telle qu’elle se pratique dans les médias. Évoquant ma propre publication sur un sujet semblable, Dorais note avec justesse que nos approches diffèrent : la mienne plus sociologique, la sienne plus esthétique. Pour ma part, je ne peux que me réjouir de voir se multiplier des ouvrages sur cette question.
David Dorais mène une charge contre ce qu’il baptise la « critique de proximité », dont les principales caractéristiques seraient de préférer le réalisme, de s’intéresser principalement à l’émotion suscitée par la lecture et à la thématique de l’ouvrage et, finalement, de chercher la morale optimiste, voire le caractère édifiant d’un livre. Au passage, notons que lorsque Dorais parle de « critique littéraire », il englobe tout le discours sur les livres dans les médias et pas uniquement celui qui se définit comme une critique au sens étroit : les entrevues . . .
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