Quatre commères se rencontrent chaque semaine pour prendre le thé : là est le fondement des Quatre commères de la rue des Ormes de Louise Dandeneau. Elles jasent, insinuent, médisent. De vraies commères d’un quartier qui ressemble à un village, tout ce qu’il y a de plus détestable. L’auteure dit avoir voulu évoquer les années 1970 dans un Manitoba en mutation. Et l’évocation est suave.
On découvre les familles de ces femmes, leurs habitudes, leurs valeurs par petits traits parfois piquants. D’anecdotes croustillantes aux préjugés affirmés comme parole d’évangile, les conversations se faufilent entre petits fours, gâteaux et autres délicatesses, qui enchantent le palais de ces dames qui jalousent secrètement les réussites culinaires des autres en se promettant de les surprendre la prochaine fois.
Chacune des treize rencontres introduit un sujet qui est l’objet d’un texte épousant la forme d’une courte nouvelle. Ainsi Lucille Verrier . . .
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