Dans La liberté des savanes, le précédent roman de Robert Lalonde, un jeune homme se donnait la mort dans une grange, loin de tout regard, de toute aide que ses proches auraient pu lui apporter.
Les raisons qui l’ont conduit à commettre l’irréparable demeureront tues alors que le père éploré, qui n’a rien vu venir, et le narrateur, tous deux témoins, observateurs impuissants, se le reprocheront : auraient-ils pu éviter qu’un tel drame ne se produise ? La question demeurera sans réponse. Comme un nœud jamais dénoué, elle ne cessera de les hanter, jusqu’à ressurgir dans le nouveau roman de Robert Lalonde, Un poignard dans un mouchoir de soie, dont le titre évoque Dostoïevski et pose de nouveau l’énigme demeurée irrésolue dans le précédent roman : que représente toute vie ? À quoi tient-elle ? Et cette ultime question qui soulève la part de responsabilité que nous . . .
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