L'acte de marcher est un mécanisme très simple, presqu'un réflexe, tellement commun que nous en oublions totalement les délicats jeux d'équilibre et de déséquilibre qui permettent au corps de se déplacer. Il se décline pourtant de différentes façons : lent et sans but précis, c'est une ballade. S'il comporte une facette idéologique, c'est une manifestation. Si le but à atteindre est d'ordre transcendantal, c'est un pèlerinage, tandis que le sportif, dont l'objectif est marqué d'une croix sur une carte, entreprendra une expédition. Dans tous les cas, même si les rythmes et les objectifs diffèrent, il s'agit, à la base, de l'acte de marcher dans sa forme la plus épurée.
Il faut dire que depuis que l'être humain a entrepris de devenir un bipède, il a non seulement transformé la perception du monde dans lequel il vit, mais a aussi modifié de fa . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion