Doté de plusieurs cordes, l'arc de Diane Vincent loge cette fois dans sa mire un monde aux abords barbelés et étroits : celui de la mode, avec ses sirènes, ses artifices, ses ego plantureux, ses jalousies, son indifférence blindée devant le regard. Lucide, Diane Vincent écrit : « La grande échasse détrempée qui avait sonné à ma porte était en fait un somptueux caméléon explorant les impénétrables terreaux du luxe ». Parmi les « sacrifices » consentis à cette fin, l'auteure cite la lecture des Elle, Vogue et autres revues immortelles ; on la croit sur parole. Diane Vincent investit cependant, cela va de soi à en juger par son parcours et ses dossiers, rigueur, qualité et clarté de la langue, aptitude à débusquer le peut-être au-delà des évidences usuelles.
Car l'analyse est fascinante. Autant il est déroutant d'envisager que les pontes de la stratégie guerrière s'intéressent à la soie ou m . . .
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