PEAU D’OURS
Trad. de l’anglais par Sophie Cardinal-Corriveau
XYZ, Montréal, 2018
312 pages
27,95 $
Par David Laporte
Une femme qui a subi le Sixties Scoop(rafle des années 1960) raconte son quotidien de reporter débutante pour une chaîne de télévision.
Retirée dès sa naissance des bras d’une mère prétendument inapte à s’occuper d’elle, comme l’ont été près de 20 000 jeunes victimes autochtones de cette même rafle entre 1960 et 1980, elle revient sur les difficultés d’intégrer un milieu massivement « blanc », ainsi que sur les conséquences de ce déracinement précoce.
D’inspiration biographique, Peau d’ours, de la journaliste et poète Carol Rose Daniels, alias Sandy Lynn dans ce premier roman, aborde également, dans une langue simple, claire, journalistique, ses malheurs amoureux, ses démêlés avec l’alcool et plusieurs enjeux liés au fait d’être à la fois femme et crie dans les années 1980-1990 au Canada.
Surtout, parmi ce programme dont plusieurs pistes narratives . . .
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Publié le 11 octobre 2018 à 7 h 30 | Mis à jour le 14 décembre 2018 à 12 h 13