Inauguré le 24 juin dernier, le pavillon Pierre Lassonde a déjà reçu un nombre record de visiteurs et fait depuis le début de sa construction l’objet de multiples conversations. Le public s’interroge, critique, rejette ou accepte, souvent sans comprendre qu’architectes et responsables du musée sont passés eux aussi par des moments d’interrogation, de doute, de rejet et d’acceptation.
De l’extérieur, comme de l’intérieur, il y avait plein de défis à relever. Extérieurement, il fallait lier de manière harmonieuse cette construction du XXIe siècle à un complexe religieux de style néo-gothique anglais, construit en 1930, à une ancienne prison du milieu du XIXe siècle et à un bâtiment néo-classique de 1933. Il s’agissait aussi de maintenir, et de renforcer même, le lien entre la ville et le parc des Champs-de-Bataille dans lequel le musée s’imbrique. À l’intérieur, il fallait créer des espaces propices aux expositions, à la mise en valeur des collections mais aussi à toute une diversité d’activités, car le musée d’aujourd’hui n’est plus un entrepôt de collections mais un lieu vivant de rencontre, un outil d’éducation, un atout pour la ville qui l’abrite et un instrument de promotion de la culture nationale. On devait aussi et surtout créer pour le public des conditions optimales pour les visites. Cette nouvelle addition du musée est donc plus qu’un nouveau décor sur la Grande Allée.
La direction du musée, pour mieux nous faire comprendre le processus qui a mené à la création de ce nouveau pavillon, a publié ce petit livret qui nous conduit de la genèse du projet, en passant par sa conception architecturale, les matériaux mis en œuvre et l’obligation de respecter les nouvelles normes, aux moyens financiers mis à disposition de ce projet. Avec cela, plus que l’aimer, les visiteurs pourront mieux se l’approprier.
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