Avec cet essai, l’auteur, professeur de science politique à l’UQAM, produit un ouvrage qui relève à la fois de la recherche et du militantisme.
De la recherche, puisque, par-delà les perceptions subjectives, il passe en revue ce qui se produit réellement dans les universités. Du militantisme, puisqu’il prend position politiquement et critique frontalement certains journalistes, essayistes et auteurs. Mais n’allons pas trop vite. De quoi est-il question ?
Dupuis-Déri veut nous persuader qu’il n’y a pas péril en cette demeure qu’est l’université. Il n’y a pas de réelle lame de fond woke qui changerait, de fond en comble, les assises de la vénérable institution.
L’auteur est d’avis que l’on transforme volontiers des anecdotes en événements nationaux. Des conservateurs (Bloom, Bock-Côté, Rioux, Facal, Finkielkraut, Bruckner…) critiquent les revendications progressistes et utilisent le mot woke comme une arme de dénonciation au lieu . . .
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