On peut tomber gravement amoureux d’une ville. L’intensité de la relation qu’entretient avec Rome le jeune étudiant montréalais d’On achève parfois ses romans en Italie n’a rien à envier à celles d’un Stendhal ou d’un Du Bellay par rapport à la Ville éternelle. Une Rome rêvée à la hauteur de ses fantasmes les plus enthousiastes. Tout le ravit. Absolument disponible à son pays d’adoption, il veut tout en connaître. Guide exemplaire, il étale avec une belle éloquence le génie italien.
Ces carnets de voyage littéraires sont farcis d’émois extatiques faisant la part belle aux superlatifs et à l’emphase. Avec ce côté ingénu totalement assumé, Francis Catalano s’imprègne de la culture italienne, absorbant toutes ses manifestations, cobaye bien volontaire à la métamorphose de son être. Une chance inouïe de faire tabula rasa, de remettre les compteurs à zéro : « Il est huit heures cinquante-cinq, les dés de ma . . .
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