Ah Venise, Venise… Ville magique s’il en est.
Dans son dernier livre, Il n’y a pas d’erreur : je suis ici, Éléonore Létourneau déclare avec tendresse son amour pour la cité des Doges. Sa fine compréhension de cet endroit sublime, loin des lieux fréquentés par un tourisme de masse souvent irritant, fait plaisir à lire. « Il y a donc une vie normale, à Venise. Les gens construisent, achètent et meurent. Tout au bout, les eaux calmes de la lagune, et le cimetière qui y siège, cimes pointant vers le ciel. »
Le propos de l’auteure n’est pourtant pas la ville, quoique cette dernière soit omniprésente, mais le séjour qu’y fait le protagoniste Pierre, un designer industriel en panne de créativité et en panne tout court. « Afin de souligner mon cinquantième anniversaire […] je vole vers une ville qui s’enfonce […]. Je me retrouverai là comme partout ailleurs, sans savoir . . .
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