Dix ans après la mort de Gabriel Garcίa Márquez, prix Nobel de littérature en 1982 et à qui l’on doit notamment Chronique d’une mort annoncée, la parution d’un nouveau roman ne pouvait passer inaperçue. Nous nous verrons en août n’a toutefois pas l’étoffe des romans qui l’ont précédé.
Par respect pour la mémoire de l’auteur, indique une note en fin de volume, la version française qui vient de paraître respecte le texte approuvé par ce dernier avant sa mort. D’où, souligne-t-on en postface, que l’on y constate la répétition de certaines phrases et la présence d’incohérences mineures. Cet avertissement masque peut-être autre chose : la faiblesse du récit lui-même, écrit au moment où Gabriel Garcίa Márquez n’était plus au sommet de son art. Peut-on pour autant reprocher à son éditeur de publier un . . .
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