Devenu vieux, Meisner, dit Opa, ancien artilleur de la Wehrmacht, résiste à la curiosité de son petit-fils Callum (établi en Grande-Bretagne) qui voudrait savoir « comment c’était ». Mieux vaut ne pas réveiller les démons du passé… Puis il se décide à lui raconter son histoire pour le satisfaire, mais surtout pour être au clair sur la question et en paix avec lui-même.
Il précise d’emblée : il n’a connu les camps de concentration que par le livre de Primo Levi. Il n’était pas nazi et il ne dresse pas un tableau de l’hitlérisme en guerre. Il se contente de dire ce qu’il a vu, le peu qu’il a vu. Le roman se conforme ainsi à la perspective narrative limitée à celle d’un personnage, devenue depuis longtemps canonique dans le genre.
Les faits rapportés se déroulent dans les années 1943-1944 sur le front de l’Est . . .
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