Étrange, conclut l’auteur, d’avoir choisi New York comme sujet de son dernier livre. Non pas pour n’y être jamais allé, ce qui est le cas, mais pour faire de ce refus le ressort même du présent livre. La fascination, la force d’attraction qu’exerce New York s’en trouvent ici décuplées.
Pour celui que l’on désigne aujourd’hui comme le représentant de l’instantané littéraire, le genre qu’il aura contribué à faire rayonner depuis La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, la ville debout, surnommée ainsi par Louis-Ferdinand Céline, offrait un terrain d’exploration inépuisable tant et aussi longtemps qu’il se refuserait à confronter la réalité aux images et aux souvenirs qui découlaient de reproductions de livres scolaires, d’affiches, de lectures, de films, d’albums écoutés en boucle qui, tous à leur manière, ont nourri le mythe de la . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion